Expertises  ·  Monitoring des bruits de chantier

Qu’est-ce que le monitoring des bruits et vibrations de chantier ?

Le monitoring des bruits et vibrations en phase chantier consiste à mesurer en continu les niveaux sonores et les niveaux vibratoires induits par un chantier en un ou plusieurs emplacements afin de s’assurer du respect de seuils définis.

Pourquoi réaliser un monitoring des bruits et vibrations en phase chantier ?

La surveillance des bruits et vibrations générés par un chantier est parfois nécessaire en fonction de la localisation et du contexte. Dans un contexte urbain par exemple, il est fort probable que le chantier risque de générer des nuisances acoustiques importantes pour le voisinage.

Nous mettons en lumière certaines situations dans lesquelles l’expertise vibratoire joue un rôle clé. Amplitude Conseil est là pour vous accompagner et vous guider dans ces aspects essentiels. Faites confiance à notre expertise pour vous apporter des solutions pertinentes et adaptées à vos besoins.

Le fait de définir et de contrôler des seuils aériens et vibratoires pendant un chantier apporte plusieurs avantages :

Il réduit le risque de plaintes du voisinage si les seuils sont respectés
Il permet aux entreprise de s’organiser avant le dépassement des seuils (avec la mise en place de « pré-alertes »)
Il peut constituer un outil de communication
Il met une pression sur le respect des règles car il est possible retenir des pénalités en cas de dépassement des seuils

D’autre part, un monitoring peut être valorisé dans le cadre de certaines certifications environnementales, ou bien indispensable en raison d’un cahier des charges imposé par un voisinage (avec des installations sensibles par exemple).

Quel accompagnement proposons-nous pour ce type de mission ?

Notre BET acoustique Amplitude est régulièrement sollicité sur ce type de demande. Notre approche est variable en fonction du chantier et du voisinage.

Nous proposons généralement le process suivant :

Analyse du contexte chantier et voisinage
Caractérisation de l’état initial (avant le chantier)
Définition de seuils acoustiques et vibratoires
Rédaction d’un cahier des charges comportant les seuils, les emplacement, l’ensemble des règles…
Proposition de méthodologies pour réduire les risques de nuisances
Participation à des chantiers tests pour affiner les méthodologies et les seuils

Notre bureau d’étude vous accompagne pour la rédaction du cahier des charges, la recherche de solutions, la consultation d’entreprises spécialisées pour l’installation de capteurs et le suivi sur des plateformes en ligne, la réalisation de mesurages ponctuels…

Photo Monitoring

© Crédit Photo Amplitude Conseil

Quel est le contexte réglementaire pour les bruits de chantiers ?

Le décret n°2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage et modifiant le code de la santé publique n’impose pas d’émergences pour les chantiers.

« Art. R. 1334-36. – Si le bruit mentionné à l’article R. 1334-31 a pour origine un chantier de travaux publics ou privés, ou des travaux intéressant les bâtiments et leurs équipements soumis à une procédure de déclaration ou d’autorisation, l’atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme est caractérisée par l’une des circonstances suivantes :
1° Le non-respect des conditions fixées par les autorités compétentes en ce qui concerne soir la réalisation des travaux, soit l’utilisation ou l’exploitatoin de matériels ou d’équipements ;
2° L’insuffisance de précautions appropriées pour limiter ce bruit ;
3° Un comportement anormalement bruyant. »

Un chantier, par nature bruyant, ne permet pas généralement de respecter les émergences de ce décret. Toutefois, il est impératif de prendre en compte des dispositions afin de limiter les nuisances pendant les travaux.

Un arrêté préfectoral peut stipuler l’interdiction de réaliser des travaux publics ou privés pour certaines périodes.

Par exemple concernant l’arrêté préfectoral n°01-16855 réglementant à Paris les activités bruyantes interdit les travaux bruyants :

Avant 7h et après 22h du lundi au vendredi
Avant 8 h et après 20h le samedi
Toute la journée les dimanches et jours fériés

La réglementation acoustique ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement), dont l’arrêté du 23 janvier 1997, précise d’autres règles pour le cas particulier des ICPE.

Par ailleurs, le matériel de chantier doit respecter la réglementation acoustique concernant les émissions sonores (exemple : arrêté du 18 mars 2002).

Concernant les vibrations, plusieurs textes de références permettent de fixer des seuils vibratoires :

Risque de dommages aux structures : circulaire du 23 juillet 1986 relative aux vibrations mécaniques émises […] par les ICPE
Risque de gêne tactile : norme ISO 2631-2 de 1989 relative à l’estimation de l’exposition des individus […]. Partie 2 : vibrations continues et induites par les chocs dans les bâtiments
Risque de perturbations d’équipements de précisions : courbes VC de ASHRAE, norme ETSI EN 300 019-1-3 pour les installations de ORANGE, […]
Risque de perception du bruit solidien
Risque d’exposition aux bruits et vibrations pour les travailleurs sur le chantier.

Quelles sont les règles et méthodologies pour limiter les risques de nuisances en phase chantier ?

Les entreprises doivent prendre en compte le respect à minima des horaires imposés par la réglementation (arrêtés préfectoraux) ou un cahier des charges si plus contraignants.

Le fait de démarrer les travaux bruyants plus tard permet de limiter la gêne pour les logements. D’autre part, l’absence de travaux bruyants pendant la pause déjeuner est également conseillé. Il peut par exemple être évité les travaux les plus bruyants avant 8h et entre 12h et 14h. Mais ce n’est qu’un exemple. Il convient de s’adapter au contexte chantier et au voisinage.

Les entreprises doivent prévoir des modalités d’intervention pour s’assurer de la protection des riverains.

La communication est essentielle vis-à-vis des riverains.

Exemple :

Conserver les menuiseries extérieures fermées pendant le curage (effet d’écran)
Mise en place de « bâches acoustiques » pour protéger du bruit et de la poussière
Techniques de curage / démolition moins agressives
Privilégier des carottages, croqueuse (brok) et sciage plutôt que BRH (Brise Roche Hydraulique)
[…]

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Mesures monitoring

© Crédit Photo Amplitude Conseil

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Nous sommes à votre écoute pour trouver des solutions et vous assister pour ces problématiques.

Si vous avez des questions spécifiques, besoin de conseils ou souhaitez obtenir un devis personnalisé, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse contact@amplitude-conseil.fr ou au 04.78.01.35.01

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